Alors que la façon dont nous travaillons a connu un changement considérable en 2020, les dernières années ont montré une dynamique constante dans l'acceptation et l'adoption du travail flexible, le travail hybride augmentant d'année en année. La lutte pour le retour en présentiel s'est poursuivie, mais 71 % des travailleurs déclarent que leur entreprise n'a pas modifié sa politique en matière de travail à distance ou hybride au cours de l'année écoulée, ce qui signifie que de nombreux règlements sont restés inchangés.

À quelle fréquence les travailleurs hybrides se rendent-ils au bureau cette année ? En 2025, la majorité des travailleurs ont déclaré s'y rendre 3 jours (40 %) ou 4 jours (33 %) par semaine, alors que dans le rapport de 2024, 45% des travailleurs avaient déclaré 3 jours et 29% des travailleurs 4 jours. Et si le travail flexible était supprimé ? Un travailleur sur trois (34 %) se mettrait à la recherche d'un emploi, 12 % attendraient une augmentation pour compenser la perte de flexibilité et 7 % démissionneraient tout simplement.

Cela dit, la plupart des salariés restent dans leurs fonctions actuelles : 95 % d'entre eux n'ont pas changé d'emploi en 2025, mais 18 % sont activement à la recherche d'un emploi. Leurs principales raisons ? Un meilleur salaire (48 %), moins de stress (31 %) et une activité qui leur plaît davantage (28 %).

Nous avons tous entendu parler de tendances telles que le polytravail et le « coffee badging », un terme inventé pour la première fois dans ce rapport il y a quelques années. Cette année, nous avons demandé aux travailleurs quels étaient les comportements émergents sur le lieu de travail qu'ils adoptent réellement... et quels étaient ceux qui n'étaient peut-être qu'un effet de mode.

Il s'avère que les activités parallèles sont toujours d'actualité : 9 % des salariés déclarent en avoir une, contre 7 % en 2024. Et il n'y a pas que les employés : Les cadres (12 %) sont deux fois plus susceptibles d'avoir au moins un emploi supplémentaire, contre 6 % des collaborateurs individuels.

Le « coffee badging » (le fait de se présenter au bureau juste assez longtemps pour être vu) continue de gagner du terrain, avec 26 % des travailleurs qui le pratiquent déjà (contre 22 % en 2024) et 8 % qui prévoient d'essayer.

Déhiérarchisation, taskmasking, hushed hybrid et plus encore, découvrez les tendances qui pourraient s'imposer sur votre lieu de travail.

Tendances émergentes

Les tendances sur le lieu de travail ne cessent de croître, de décliner et d'évoluer, mais il ne faut pas les confondre avec des modes passagères. Chaque tendance représente un changement important dans la manière dont les employés et les organisations abordent le travail à un moment donné, en agissant et en réagissant à des facteurs externes tels que les nouvelles technologies, les événements mondiaux et l'évolution des valeurs sociétales. Quelles sont donc les tendances qui émergent du paysage de 2025, et les travailleurs les essaient-ils réellement ? Voyons ce qu'il en est...

Quiet Quitting

On parle de démission silencieuse lorsque les employés se contentent d'effectuer les tâches minimales requises pour ne pas être licenciés et ne se surpassent plus.

Le blocage du calendrier

Le blocage de calendrier consiste à réserver ou à bloquer des plages de temps dans votre calendrier afin d'empêcher les clients ou les collègues de s'emparer de votre agenda.

Unbossing (Déhiérarchisation)

On parle d'unbossing (déhiérarchisation) lorsque les travailleurs évitent intentionnellement les postes d'encadrement pour se concentrer sur la progression de leur carrière individuelle plutôt que sur la gestion des autres.

Qu'est-ce qui compte vraiment pour les salariés à l'heure actuelle ? Comme l'année précédente, la rémunération reste en tête de liste, 88 % des travailleurs la considérant comme leur première priorité. Juste derrière ? Un manager encourageant (86 %) et des avantages sociaux solides (83 %), deux éléments qui correspondent à ceux de 2024.

Mais le stress continue de peser lourd : 9 salariés sur 10 (90 %) se disent stressés au travail, et pour 31 % d'entre eux, ce stress a augmenté au cours de l'année écoulée. Qu'est-ce qui génère cette anxiété ? Les principales préoccupations sont l'absence d'évolution de carrière (58 %), le manque de flexibilité (56 %) et le contrôle de leurs activités professionnelles (54 %).

En matière d'avantages qui distinguent, la flexibilité l'emporte à nouveau, 40 % des salariés souhaitant des horaires flexibles et 33 % souhaitant une semaine de travail de quatre jours. Si 82 % des salariés se disent engagés au travail, 57 % pensent que leur employeur pourrait faire mieux, notamment en offrant plus de flexibilité à ceux qui en ont le plus besoin, comme les parents qui travaillent.

Dans cette section, nous entrons dans l'esprit des employés pour voir ce qui les motive et ce à quoi ils accordent le plus d'importance.

Dans cette section, nous aborderons la question de la rémunération : ce que les employés sont prêts à échanger contre de la flexibilité, et les coûts cachés du travail pour les deux parties.

Il est clair que la flexibilité a une valeur réelle : de nombreux employés sont prêts à renoncer à une partie de leur salaire pour obtenir les avantages sociaux qui leur conviennent. Quels sont les avantages les plus intéressants ? Des congés supplémentaires ou illimités (62 %), une semaine de travail de 4 jours (56 %), des horaires de travail flexibles (54 %) et une meilleure assurance maladie (53 %).

Il y a ensuite le coût indirect lié au travail sur site. Plus d'un employé sur cinq (21 %) passe entre 31 et 45 minutes dans les transports pour se rendre au travail. C'est un temps considérable qui pourrait être utilisé différemment ou de manière plus productive. En ce qui concerne les transitions professionnelles, 21 % des travailleurs déclarent qu'il leur faut entre 3 et 6 mois pour être pleinement opérationnels dans un nouveau poste. Ce qu'il faut retenir : répondre aux attentes des employés, en leur offrant les avantages sociaux et la flexibilité qu'ils souhaitent réellement, pourrait réduire à long terme le coût élevé du taux de rotation du personnel et la perte de productivité.

Au bureau, les employés travaillant en présentiel et en mode hybride dépensent en moyenne 23 € par jour, dont 9 € pour les trajets et 9 € pour le déjeuner. Ce chiffre est similaire à celui de 2024, où les employés travaillant au bureau dépensaient 22 € par jour. Les employés travaillant à distance dépensent moins chaque jour, avec une moyenne de 8 € par jour à domicile, ce qui correspond au chiffre de 2024, qui était de 9 € par jour.

L'essor du travail hybride et à distance a bouleversé la manière dont les employés gèrent leur temps et définissent les limites de leur journée de travail. Les attentes en matière d'horaires de réunion évoluent : 87 % des employés estiment que 9 h ou avant est trop tôt, tandis que 89 % préfèrent que les réunions se terminent avant 16 h.

Les horaires de travail sont également de moins en moins fixes. Les journées de travail sont également de moins en moins fixes. Près de la moitié des employés (49 %) déclarent ne pas avoir d'horaires de travail définis, et 1 sur 4 (25 %) affirment que leur journée a une heure de début définie, mais pas d'heure de fin précise, ce qui souligne le flou persistant entre vie professionnelle et vie privée.

La flexibilité pendant la journée devient également la norme. Près de la moitié des employés (40 %) planifient des rendez-vous personnels pendant les heures de travail habituelles, et 35 % prennent jusqu'à une heure pour leurs affaires personnelles.

Le microshifting suscite également un intérêt croissant. Il s'agit d'une approche structurée du travail flexible dans laquelle les employés travaillent par blocs courts et non linéaires en fonction de leur énergie personnelle, de leurs responsabilités ou de leurs schémas de productivité. Cette année, 50 % des employés ont déclaré être intéressés par ce mode de travail.

Dans la section précédente, nous avons examiné comment les employés repensent le temps : quand nous travaillons, quand nous nous réunissons et comment les travailleurs d'aujourd'hui établissent de nouvelles limites. Nous allons maintenant nous intéresser à l'expérience des réunions elle-même et au rôle croissant que joue la technologie dans son évolution.

Comme en 2024, la demande pour des technologies plus intelligentes et plus fiables ne s'est pas atténuée. En fait, elle est plus forte que jamais. Plus de 8 travailleurs sur 10 (82 %) déclarent avoir perdu du temps à cause de difficultés techniques, un coût que nous avons baptisé « meeting tax ».

En moyenne, les employés déclarent perdre environ cinq minutes rien que pour démarrer une réunion hybride, et 18 % d'entre eux déclarent perdre plus de 10 minutes par réunion rien que pour la configuration technique.

La conclusion est claire : les technologies faciles à utiliser l'emportent. Les configurations complexes restent un obstacle majeur : un travailleur sur deux (52 %) admet avoir complètement abandonné toute tentative de faire fonctionner un équipement vidéo dans une salle de réunion.

S'il est une relation qui peut définir l'expérience sur le lieu de travail, c'est bien celle qui existe entre les employés et leurs managers. Comme indiqué précédemment, les données montrent que le fait d'avoir un manager encourageant figure parmi les facteurs les plus importants du lieu de travail pour les salariés. La manière dont les responsables se présentent - comment ils soutiennent, connectent et guident leurs équipes - joue un rôle crucial dans l'instauration de la confiance et la réussite de l'équipe.

Malgré les discussions en cours sur le lieu de travail, les principales préoccupations des managers ne varient pas en fonction du lieu de travail. Qu'ils travaillent à distance ou au bureau, les préoccupations et les priorités des managers pour leurs employés restent les mêmes : l'engagement des employés, le support informatique et la satisfaction générale.

Et si certains se demandent encore si le travail hybride ou à distance est vraiment efficace, plus de la moitié des managers (56 %) affirment qu'il a réellement amélioré les performances de leurs équipes - déboulonnant ainsi un mythe obsolète grâce à des informations factuelles.

L'IA continue de remodeler notre mode de vie - et de plus en plus, notre mode de travail. Cette année, 66 % des employés déclarent utiliser l'IA sur leur lieu de travail, contre 49 % en 2024. Plus d'un travailleur sur dix (12 %) déclare l'utiliser quotidiennement pour simplifier les tâches et stimuler la productivité.

Les encouragements se multiplient également : 45 % déclarent que leur entreprise soutient l'adoption de l'IA, certaines proposant même des formations dédiées. En comparaison, en 2024, 42 % déclarent l'utiliser de leur propre chef, sans encouragement de la part de leur entreprise.

En ce qui concerne les avatars de l'IA, plus d'un travailleur sur trois (35 %) se dit ouvert à l'idée, ce qui laisse à penser que l'avenir du travail pourrait être quelque peu différent.

Dans cette section, nous examinons comment l'IA est utilisée, qui l'adopte et ce qu'elle signifie pour toutes les générations, tous les rôles et tous les styles de travail.

Owl Labs a interrogé 2 000 travailleurs à temps plein en France, âgés de plus de 18 ans, dans des entreprises de plus de 2 employés. Les données de cette enquête ont été collectées en juillet 2025 avec l'agence de données et de recherche Vitreous World.

A propos d’Owl Labs

Owl Labs est la première entreprise à avoir développé des solutions de visioconférence à 360 degrés basées sur l'IA pour les organisations hybrides. Son système d'appareils connectés et son logiciel Owl Intelligence System rendent les réunions plus inclusives et collaboratives en mettant sur un pied d'égalité les participants à distance et ceux présents dans la salle. Le Meeting Owl 4+ est la dernière génération de la première caméra Wi-Fi à 360 degrés, équipée d'un microphone et d'un haut-parleur, qui zoome automatiquement sur la personne qui parle. Owl Labs a levé 47 millions de dollars de fonds et est basée à Boston, avec des employés à distance et hybrides partout dans le monde. Pour en savoir plus et découvrir les études menées par l'entreprise sur l'état du travail hybride, rendez-vous sur owllabs.fr.